Patrick Pradelles nous a quittés
La nouvelle du décès de Patrick Pradelles a jeté la consternation au sein de l'USAlbi et a causé une infinie tristesse à tous ceux qui ont eu le plaisir de le côtoyer tout au long de sa carrière.Depuis plus de vingt ans maintenant, il a été un éducateur et un entraîneur modèle au sein de l'USAlbi après avoir pratiqué à l'ASPTT Albi. Excellent pédagogue, il a laissé une empreinte vivace auprès de tous les jeunes qu'il a dirigés, toujours avec bonheur, qu'il s'agisse des équipes de jeunes ou de très jeunes, ou des équipiers seniors : pour mémoire, on rappellera qu'il a participé, au sein de l'ASPTT, à la formation de plusieurs joueurs devenus ensuite professionnels (Dieuze, Maurel, Tizomba…) et qu'il a dirigé dix ans durant l'équipe senior 2 de l'USAlbi en DHR.Compétent techniquement, il était toujours à la recherche de ce qui pouvait améliorer sa pratique. Celle-ci reposait sur deux valeurs fondamentales, le respect et l'exigence, tant en ce qui concerne le jeu que le comportement sur le terrain comme en dehors. Il attendait beaucoup de ses joueurs et il en obtenait souvent beaucoup : il avait sur eux un regard positif et il établissait avec eux une relation d'estime et de confiance authentique qui les aidait à se surpasser. D'ailleurs, cette relation se prolongeait souvent bien au-delà de l'activité sportive.
Son comportement irréprochable, dans la vie comme sur le bord des terrains, lui valait le respect des arbitres et de ses adversaires comme de toutes les instances du football..Au-delà de ses qualités footballistiques, tous les membres du club se souviendront de sa constante bonne humeur, de sa gentillesse et de sa disponibilité. Il était attentif à chacun, les relations avec lui étaient simples et claires, et il n'hésitait jamais à rendre service aux uns et aux autres, utilisant souvent à leur profit son adresse et ses nombreuses compétences techniques. Il restera enfin un modèle de fidélité. Il n'a connu que deux clubs dans sa longue carrière, l'ASPTT puis l'US Albi et il n'a jamais oublié, au sein de l'US, toutes les amitiés qu'il avait nouées à l'ASPTT.C'est un grand monsieur qui nous a quittés. Grand amoureux du football, éducateur d'exception et homme au cœur d'or, il restera longtemps pour tous ceux qu'il a formés ou qui l'ont côtoyé un modèle de compétence, de générosité et d'humanité.
Joseph Lateule dans La Dépêche du Midi
D. Revellat : Témoignage d'un ancien camarade
Un pote, un ami, un copain vient de nous quitter samedi 29 décembre 2018, cet homme ce grand homme s’appelait Patrick Pradelles, bien connu du milieu footballistique Albigeois, régional et même au-delà surtout à l’US Albi, le voisin et héréditaire adversaire(au niveau de l’école de foot) de notre ASPTT Football où il a passé plus de vingt ans à leurs services en tant notamment qu’entraineur.
Mais avant d’évoluer chez les pensionnaires de Rigaud, il était chez nous à l’ASPTT pendant près de vingt ans aussi, où avec son frère Thierry (trop tôt disparu) il démarra en 1976 une carrière de joueur sous les couleurs Rouges et Jaunes si chères à son cœur.
Son cœur , ce n’est pas peu dire qu’il en avait un, vous ne croiserez personne qui vous dira le contraire, tout à tour prévenant s’enquérant toujours de la santé de vous-même et de vos proches, pédagogue, il aura passé sa vie de sportif à servir le football en tant que joueur d’abord pas d’un grand niveau ni d’exploits retentissants, mais un joueur de devoir toujours à la recherche de la perfection dans ses attitudes, son jeu, son application, sa générosité, son implication qui amena son entraineur à le nommer rapidement Capitaine de l’équipe 1 de l’ASPTT durant les années 80.Un capitaine exemplaire dans son comportement, apprécié et reconnu de tous ceux qui ont évolué à ses côtés.
En tant qu’éducateur ensuite, dès que l’école de foot de l’ASPTT fut créée, il en sera un des premiers bâtisseurs, un pilier qui inlassablement les mercredis les samedis au bord du terrain formait, éduquait façonnait les futurs joueurs pour leur faire aimer le football et les copains.
Crédit Photo : La Dépêche du Midi